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Prix : 12 €
80 pages

ISBN 978-2-940666-26-3
Sortie :
Diffuseur Harmonia Mundi Livre

Nicolás Gómez Dávila

 Critique du droit, de la justice et de la démocratie

Une critique mordante du système judiciaire et politique en Occident.

Dans cette critique raisonnée du fait juridique, Nicolás Gómez Dávila nous fait découvrir deux éléments importants. D’abord la nature véritable du droit, de la justice et de l’État. En deuxième lieu, il nous montre précisément quels types de droit, de justice et d’État sont juridiquement illégitimes. Comme on peut s’y attendre, Gómez Dávila soutient que la démocratie est juridiquement illicite, mais il fait en même temps une critique radicale de l’absolutisme monarchique. Un problème politique essentiel est en jeu ici. Si nous ne savons pas quel est le droit véritable, comment savoir quelle est la justice véritable ? Comment savoir quel est l’État légitime ? Et, en conséquence, comment savoir si nous devons nous soumettre à l’ordre social ou nous rebeller contre lui ?

L’auteur

Nicolás Gómez Dávila

Nicolás Gómez Dávila (Bogota, 1913-1994) est un des plus grands écrivains du XXe siècle, auteur de milliers d’aphorismes dont le thème récurrent est une critique virulente de la société contemporaine. Sa pensée, profondément catholique et romaine, s’est inspirée de Thucydide, Montaigne, Pascal, Nietzsche et Burckhardt. Son compatriote et ami Gabriel Garcia Marquez a déclaré : « Si je n’étais pas communiste, je penserais en tout et sur tout comme Gómez Dávila. »

Extrait(s) du livre

 Critique du droit, de la justice et de la démocratie

La Justice qu’un misérable invoque étouffé dans le carcan où son malheur l’oppresse ne ressemble pas à la Justice qu’administre, bardé de ses codes, un magistrat rubicond. Personne ne sait laquelle est la Justice véritable : La justice est-elle un sentiment ou un concept ? Une idée régulatrice de la raison ou un programme réalisable ? La notion que les uns coupent en deux et les autres en trois ? L’État absolutiste, où l’imposture du mandat contrefait la règle de droit, est juridiquement illicite, quels que soient la cape dans laquelle il se drape et le masque qui le dissimule. L’État absolutiste se déclare émanation de la volonté populaire, et légitime sa gestion et son origine en en appelant à la volonté du peuple. La thèse démocratique est son invention la plus subtile.