← Retour au catalogue

Prix : 19 €
144 pages

ISBN 978-2-940666-32-4
En librairie le 14 octobre 2021
Diffuseur Harmonia Mundi Livre

Marc Bressant

La cabane de l’anglais

Mars 1944. Pour arracher leurs trois garçons à la faim, au froid et aux bombardements, deux soeurs quittent Paris et s’installent dans une vieille demeure inhabitée à 25 kilomètres de la capitale.
À peine débarqués, les gamins assistent de loin à la traque d’un aviateur anglais par une patrouille allemande. Stupéfaits que personne au village ne lui soit venu en aide, ils aménagent dans le plus grand secret une cabane où cacher les pilotes abattus.
À chaque alerte désormais, ils guettent les parachutes dans le ciel.
Il faut dire qu’habite avec eux une grand-mère qui vit à l’heure de Radio Londres et ne perd jamais une occasion d’exercer son humour ravageur aux dépens de Vichy et de ses sbires. Sous l’oeil incisif des gamins, c’est tout un village qui se profile au quotidien de l’Occupation, avec son lot de peurs et d’espoirs, ses lâchetés et ses minuscules héroïsmes.
À travers la cabane de l’Anglais, les trois garçons se sentent enfin partie prenante de la tempête qui ravage le monde. Reste qu’ils sont des enfants, l’aîné n’a pas douze ans, et ils peinent à y voir clair entre leurs rêves et une réalité qui finira par cruellement les rattraper.
Inspirée de faits réels, une aventure singulière et forte, souvent cocasse, toujours émouvante, à l’un des moments les plus dramatiques de l’Histoire française.

L’auteur

Marc Bressant

Entré au Quai d’Orsay pour assouvir un rêve de Japon, Marc Bressant, après diverses péripéties en Asie et en Afrique, est devenu responsable de l’action culturelle française dans le monde. Puis il a créé et dirigé pendant dix ans la chaine francophone TV5 Monde.
Les éditions de Fallois ont publié une dizaine de ses romans, dont La Dernière Conférence, Grand prix du roman de l’Académie Française en 2008, traduit en plusieurs langues.

Extrait(s) du livre

La cabane de l’anglais

« Ils n’arrivent pas à croire qu’on puisse laisser seuls face aux Boches ces aviateurs qui traversent la Manche pour préparer notre libération ! Tout le monde a l’air de trouver ça normal. Même Krystof qui pourtant hait de toutes ses forces ceux qu’il appelle, quand il veut être poli, “ ces salauds de Fritz “. Quant aux mères, si on leur posait la question, mais ça n’en vaut pas la peine, elles s’en tireraient comme toujours avec leur refrain : c’est la guerre, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Bon, les adultes sont comme ça, on ne les refera pas. Eux, en tout